Le kombucha, cette boisson millénaire née de la fermentation du thé sucré, trouve ses racines dans les traditions ancestrales de l’Extrême-Orient.
Les premières traces écrites du kombucha remontent au 221 av. J.-C., en Chine, lorsque l’empereur Qin Shi Huang, à la recherche de l’immortalité, aurait goûté pour la première fois à cette boisson. Le kombucha s’est ensuite répandu en Asie, notamment au Japon, en Corée et en Russie.
Son nom est la contraction de deux mots japonais: KOMBU, qui veut dire algue et Cha, qui veut dire Thé. La notion d’algue fait référence au Scoby (Cette substance légèrement visqueuse est mise en culture dans le thé noir sucré, à l’abri de la lumière et des impuretés. Celle-ci flotte sur la surface du liquide pendant la fermentation et donne ensuite le côté gazeux du kombucha. Elle se décompose au fil du temps en 2 couches : une couche blanche exposée à l’air, et une couche plus colorée qui va ensuite se déposer au fond de la bouteille utilisée pour la fermentation.
C’est seulement à partir du 19e siècle, que le kombucha a été introduit en Russie, pays habitué aux légumes lacto-fermentés, puis en Europe, où il a rapidement gagné en popularité. Aujourd’hui, le kombucha est consommé dans le monde entier. À l’époque, il était souvent désigné sous divers noms, comme le « thé de champignon », « élixir de vie », ou « champignon de l’immortalité », en raison de ses liens avec la longévité et la vitalité. Avec l’apparition des softs, cette boisson traditionnelle a complètement disparu, pour laisser place à l’ensemble des boissons industrielles pétillantes et très sucrées.
C’est un véritable élixir de santé, riche en probiotiques et en antioxydants, qui offre une expérience gustative unique et des bienfaits pour le corps et l’esprit.
L’histoire du kombucha a des racines profondément ancrées dans les traditions asiatiques. Au fil des siècles, le kombucha a gagné en popularité dans le monde entier, attirant l’attention des amateurs de santé et de bien-être.
